Le sous-corpus longitudinal

Jusqu’à présent, la production écrite de quinze apprenants a été étudié dans une une perspective longitudinale. Ces textes seront présentés à la section Sous-corpus longitudinal. Les apprenants étudiés ainsi que les tâches employées seront brièvement décrits ci-dessous.
Les apprenants de l’étude longitudinale
Dans le cadre d’une étude longitudinale, nous avons sélectionné un nombre d’apprenants restreint afin d’étudier leur développement individuel plus en détail. Les quinze apprenants présentés dans le sous-corpus longitudinal se répartissent selon différents niveaux de français L2, allant du stade initial au stade avancé bas selon la définition proposée par Bartning et Schlyter (2004). Ils ont tous écrit quatre textes en français pendant une année scolaire. Les apprenants ont également accompli un test mesurant leur niveau général de vocabulaire et de grammaire (max. 60 points).
  • Amie, Andrea et Anders sont parmi les apprenants les plus faibles du corpus. Ces élèves sont en première année au lycée et ils ont tous étudié le français pendant trois ans au collège. Pourtant, ils n’ont pas avancé au-delà d’un niveau très élémentaire. Ces apprenants ont un résultat du test de niveau très faible (entre 8 et 10 points sur 60). Ils écrivent des textes courts et fragmentaires qui contiennent une proportion importante de noms et de mots empruntés au suédois ou à d’autres langues étrangères. Les verbes sont souvent abscents des textes ou sinon présentés sous forme figée.
  • Bibbi, Barbara, Bror et Billy : À un niveau linguistique légèrement plus avancé se trouvent les apprenants Bibbi, Barbara, Bror et Billy, qui savent s’exprimer en français écrit avec des phrases entières contenant un verbe comme pivot de la phrase. Leurs textes sont en général plus longs que ceux d’Amie, d’Anders et d’Andrea, tout en restant relativement brefs. Le résultat du test de niveau de ces apprenants varie entre 13 et 23 points sur 60.
  • Conny, Caesar, Carolina et Cecilia : En analysant les textes des apprenants Conny, Caesar, Carolina et Cecilia, on constate qu’ils écrivent des textes cohérents en français sans employer de mots suédois. La langue plus riche donne des textes et des T-units plus longs qu’aux stades initiaux. Le résultat du test de niveau de ces apprenants varie entre 41 et 45 points (sur 60).
  • Deborah, Dagmar, Danielle et Daisy : Ces apprenantes sont parmi les plus avancées du corpus et elles peuvent être caractérisées comme des apprenantes appliquées qui sont motivées à apprendre le français et qui prennent les tâches auxquelles elles sont soumises très au sérieux. Elles écrivent des textes longs et élaborés en français L2 qui, en effet, sont plus longs que les textes écrits par le groupe contrôle. Ces élèves ont un résultat du test de niveau qui dépasse les 50 points (sur 60).
Les tâches de l’étude longitudinale
Les tâches auxquelles les apprenants ont été soumis à quatre occasions pendant l’année scolaire 2003/04, ont un caractère communicatif et relativement peu contraint. À partir d’une image ou d’une série d’images, les apprenants doivent raconter une histoire ou se présenter.
  • La consigne adressée aux apprenants a toujours été d’écrire un texte aussi élaboré que possible, avec autant de détails que possible,
  • Le texte doit a'adresser à un lecteur qui ne connaît pas les apprenants et qui ne peut pas voir les images en question.
  • La consigne écrite a été lue à haute voix par l’expérimentatrice et les élèves ont eu la possibilité de poser des questions avant de commencer la rédaction sur l'ordinateur.
  • Bien que certaines consignes soient exprimées sous forme de questions, il a été souligné que les apprenants ne sont pas obligés de répondre à toutes ces questions. L’essentiel étant de produire un texte en français, ils sont libres d'ajouter ou d'exclure certains détails, en autant qu’ils respectent le thème de la rédaction.
  • La production du texte a été effectuée lors d’un cours de français au lycée et les apprenants ont eu approximativement 50 minutes à leur disposition pour accomplir la tâche. Cependant, de nombreux apprenants n’ont employé que 30 à 40 minutes pour la rédaction de leurs textes.
  • Les textes ont été écrits sur ordinateur avec wordpad. Word a été exclu afin d'éviter la correction automatique des textes par le correcteur d’orthographe.
Tout chercheur s’intéressant à employer ces tâches pour des recherches futures sont conseillés de contacter la responsable du site: malin.agrenrom.luse
Gestionnaire de pages: Malin.Agrenrom.luse | 2009-06-14